Dans mes rêves, je reste très rarement au Canada. Je m’envole toujours vers des contrées pour vivre ce que mon subconscient cache ou ce que mon conscient convoite. Hier soir, ou peut-être ce matin, durant de longs instants, je suis retourné en Haïti. J’ai redécouvert la mer, Miss AnayizZ, Mirebalais, des gens que j’aime et d’autres que j’ai aimé. C’était beau! C’était vrai! Je donnerais beaucoup pour que ça dure longtemps. Très longtemps.
À mon réveil, tard, bien tard ce matin, j’étais bouleversé. Non que je désapprouve la réalité de mon nouveau monde, mais les sensations éprouvées dans le rêve étaient douces, authentiques et profondes. J’ai revu ma terre natale dans des moments de loin meilleurs que ceux d’aujourd’hui. J’ai renoué avec des personnes qui me sont chères, vécu des moments d’une qualité exceptionnelle.
Des têtes toxiques ont aussi traversé cette parenthèse enchantée. Leur présence, toutefois, pâlissait face à la lumière des belles âmes qui animaient mon rêve.
Au-delà des livres, je suis convaincu que pouvoir rêver et se souvenir des détails constitue la plus belle échappée, permettant de savourer ou de resavourer le bonheur d’ailleurs. Comme j’aimerais retrouver Haïti avec cette même sérénité qui m’a envahi dans le rêve de ce matin. Retrouver ces belles personnes qui étaient sincères et qui le demeurent jusqu’à ce jour !
Gaspard DORÉLIEN, M.A.
Ottawa
22.03.24
12h12
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