vendredi 23 décembre 2022
Ti koze avèk Odette Roy Fombrun (Interview exclusive)
mercredi 21 décembre 2022
dimanche 18 décembre 2022
Men resèt KREMAS GRENADYA pou fèt fen ane yo!
mercredi 23 novembre 2022
Dend fasi woti THANKSGIVING
Men resèt DEND FASI,WOTI (#RoastedTurkey) a wi!
L ap lage aswè mèkredi a, a 7tè15 . Klike sou lyen sa: https://youtu.be/R-brsczNIvk
lundi 31 octobre 2022
mardi 4 octobre 2022
samedi 3 septembre 2022
mercredi 24 août 2022
Petit déjeuner sante nan 10 minit sèlman
vendredi 12 août 2022
"Sous le ciel d’Haïti," du bonheur en chanson par Ti Corn
Ce n’est pas juste ma chanson préférée de tous les temps. Ce n’est pas juste les louanges d’une Haïti que même les plus optimistes ne reverront jamais. C’est un hymne à la beauté du son, de la musique, de l’harmonie… Sous le ciel d’Haïti de Ti Corn, un pur bonheur de moins de trois minutes
Elle n’a pas écrit les paroles de cette chanson, longue de deux minutes et trente-neuf secondes. Elles sont de Marcel O. Gilles. Dit Tonton Gilles. Excellent compositeur capois, décédé en 2009. Ce sont des mots composés pour la voix de Ti Corn. Car elle épouse avec une sincérité décapante chaque phrase, chaque mot pour donner naissance à cette euphonie provoquant la chair de poule à chaque lecture. «Sous le ciel d’Haïti» est cette chanson que le temps ne vieillira jamais.
mercredi 27 juillet 2022
B12: de la musique vitaminée
lIs ne connaîtront peut-être pas un succès à la « tout voum se do.» Mais ils auront certainement gagné un pari : offrir du 100% pure musique aux fins mélomanes. Du lot des cacophonies assimilées, souvent en Haïti, à la musique, B12 s'en est écarté. Les trois chanteurs de ce "Boys Band," tendance R&B (Rythm & Blues), en maîtres, ont martelé leurs voix sur les sillons de l\'art musical. L'écho répandu produit de la musique à la vitamine B12.
« Musique, c'est ma vitamine! » Combien d'amoureux de pure et de bonne harmonie ne l'ont pas clamé. Quand les voix s'accordent pour s'accoupler à l'harmonie calculée des instruments, pour enfanter des décibels de symphonies, les tympans, le coeur,..., la vie de l'homme - et pas moins la femme - battent le tam tam du bonheur.
Le neuvième titre, "Vitamine" de l'album "etc" de B12, l'exclame tout haut : «musique, c'est ma vitamine... sous les décibels, le plaisir est éternel... sous les décibels, on ouvre grand ses deux ailes, on s'envole, la vie devient si belle! ».
Jhonny Célicourt as Djeci, manager, producteur et compositeur de la bande, les a découvert en 2000. Dès 2002, tout était déjà fin prêt pour la sortie du premier disque du groupe, mais dans le souci d'offrir un produit fini au public, l'album a du être revu et corrigé pour enfin donner "ect". Un album qui promet. Un tempo qui berce. Des rythmes fourmillants.
La musique de B12 est à la fois tendre, lente, saccadée... comme un doux ruisseau, elle coule et prend possession de l'âme de celui qui l'écoute. "B12, etc" ne trouvera peut être pas beaucoup de preneurs chez les mélomanes aguerris de la musique 100% haïtienne. Mais ce nouveau groupe se taillera une place sûre aux côtés des illustres figures du R&B francophone, telles : Corneille, Nodeja Singuilla, Lesly...
« Pure listening music »
L'oeuvre de la bande à Jhonny Célicourt et Gilbert Févry est une construction musicale basée sur un rigide cheminement harmonique. Elle allie la douceur des voix à la sagacité des arrangements, assaisonnée de la modernité de sons synthétisés. Le résultat de cette combinaison offre une musique pure, spirituelle... composée de textes, dont chaque strophe, chaque phrase et chaque mot se complètent, s'enchaînent pour la satisfaction du consommateur averti.
B12 etc, c'est de la bonne et pure musique à écouter. "etc" :14 titres qui parlent d'amour, de la femme (en de bons termes), de bonheur, de remerciements à Dieu, de prière pour Haïti...
L'album "etc" de B12 est paru sous le label 1804 Recordz. Ce dernier est géré par Jhonny Célicourt et Gilbert Févry (représentant du label aux Etats-Unis). Des 14 morceaux, 11 sont en français [Aimer une femme mariée (1); A sens unique (2); Je raconterai (3); Prends moi (4); Sensuelle (5); Point de non retour (6); Femme flamme (8); Vitamine (9); Loin d'être comme ça (11); Confidences (13); Merci mon Dieu (14)]. Le septième titre est en anglais (Soft and tender) et les dixième et douzième track de l'album sont en créole [ Ala traka (10); Bondye veye sou Ayiti (12)].
Un travail d'équipe Segedmore, Ken et Ricky-def, les trois chanteurs qui forment le groupe B12, ne sont pas que des interprètes. Leurs empreintes sur l'album "etc" se retrouvent dans la rédaction des textes, la composition et la production des différentes chansons. Jhonny Célicourt, manager et producteur exécutif de B12, a co-écrit la majorité des paroles de musique de l'album. Djeci a aussi le mérite d'avoir su reconnaître tout de suite, les talents du trio Segedmore, Ken et Ricky-def. L'union du génie de chacun des membres du groupe a donné un résultat positif : du sang neuf dans le paysage musical haïtien.
La réalisation de l'album "etc"a nécessité la participation de plusieurs talentueux artistes invités, tant au niveau des arrangements qu'au niveau des interprétations. Les grosses pointures de l'industrie musicale haïtienne comme Fabrice Rouzier de Mizik Mizik, Karlill François de Mamina Group ont participé dans ce projet à titre de programmeur, co-producteur, mix engineer et ont aussi été au piano. La jeune prodige haïtienne, Martine Marseille, a prêté sa tendre et magique voix à l'interprétation du troisième titre "Je raconterai". Un vrai délice. Le très adoré Jude Jean de Kdans, a posé sa voix à côté de celles du trio de B12 sur le morceau "Loin d'être comme ça". Résonance angélique pour les oreilles. Les talents de Mamina de Mamina Group, se retrouvent sur le titre "Point de non retour", comme choriste et au piano sur le titre "Bondye veye sou Ayiti." Deux grandes révélations de la tendance Rap du groupe Mystic 703, Jean Bernard Félissaint as Ouragan et Valkensy Dessin as K-lib ont chacun, respectivement, révélé et confirmé leur expertise sur les titres "Sens unique," "Vitamine," "Point de non retrour" et "Loin d'être comme ça." Stanley Georges de Tremolo a offert sa contribution comme choriste sur le titre "Je raconterai." D'autres musiciens, tels Wesner St Louis de Mizik Mizik, Jean-Edner Tézil, Charlson Duverné (Popy), Alexis Monvelyno (Nono) ont, à un titre ou à un autre, aidé la réalisation de ce travail de qualité.
Les ambitions de l\'équipe B12 épousent l'infini. B12 veut plaire. Distraire. Revivifier les anémiés de la bonne musique avec sa dose de sons vitaminés en B12. Aux nostalgiques de tendres paroles qui empoignent le coeur ; aux consommateurs de rythmes modernes (Soul R&B, New Jack swing, Pop, Roots, Acapella) ; aux anémiés de "pure listening music," B12 etc : la vitamine prescrite. Aucune restriction pour les enfants, les jeunes et adultes. Point de « ne pas laisser à la portée des enfants et des personnes âgées », la posologie est la même pour tout le monde : B12 etc, à consommer sans modération.
30 juin 2005
mercredi 13 juillet 2022
Avantaj pou w toujou kontinye aprann metye - Istwa Gaspard DORÉLIEN nan ...
dimanche 3 juillet 2022
Bedjine va très bien
J’ai pleuré sur “Tout va bien” de Bedjine, parce que c’est beau. Tout être sensible à la beauté doit décomposer en larmes en écoutant cette chanson. La voix, le texte, la mélodie… ont donné un élixir magique capable de remuer l’âme. Même la plus coriace. Bedjine va très bien!!!
Une oeuvre peut être étiquetée de réussite quand elle remplit la fonction d’émouvoir celui ou celle qui l’apprécie. Disons-le come il faut. Le chat doit être appelé par son non: chat! Le dernier morceau de la jeune artiste haïtienne, Bedjine, “Tout va bien,” est un sans faute! Elle a mis la juste voix et la bonne émotion sur une mélodie agréable pour nous servir une chanson parfaite. Ce n’est pas trop dire que de dire : ce que j’ai écouté dans la grisaille de ce dimanche soir est parfait. J’en ai pleuré dès la première écoute. Bedjine est définitivement cette eau fraiche qui manquait dans le parterre aride de la musique haïtienne. Tout va trop bien pour Bedjine.Talent confirmé
Dans la jeune carrière de celle qui a déjà brillé aux côtés du rappeur K-Dilak, de l’excellent Richard Cavé… “Tout va bien” est une confirmation de l’immensité de son talent. Bedjine rejoint comme une fusée, le cercle très restreint des voix féminines haïtiennes qui n’ont pas pris d’assaut le micro. Elle est digne d’être appelée chanteuse. Elle a du mérite. Elle pas eu à forcer la porte d'entrée. Son talent l'a ouvert cette difficile voie.
Elle est loin de cette cohorte de pseudos chanteuses qui n’ont pas de talent pour un sous et qui se déclarent “diva,” “queen,” dans la fragile “industrie” musicale haïtienne. Elle a cette voix capable de vous toucher au coeur. Celle-ci est vraie, limpide et bien travaillée. Elle est douce et agréable à l’oreille. Elle ne force pas pour faire sortir la doucereuse musicalité qui semble partir du tréfonds d’elle. Bedjine est douée pour chanter. Même des textes d’histoires surexploitées dans la musique.
Le haut et le bas du texte
D’un texte assez banal, peu poétique, elle en a fait un chef d’oeuvre en le chantant. La seule force du texte est sa profondeur. Il parle de pardon et de non-revenge. La normalité ne renvoie pas toujours à cette posture de grandeur qui est celle de pardonner le bourreau. On sort grand et guéri quand on pardonne. Et ça, Bedjine en a fait un refrain dans “Tout va bien.” Ce que beaucoup ignore c’est que le pardon est une excellente thérapie contre les maux subis et contre les malheureux qui n’ont eu que du mal à offrir.
Dans l’histoire narrée dans le texte, elle en sort victorieuse, non pas seulement à cause du karma, mais surtout qu’elle est guérie des maltraitances du passé parce qu’elle a pardonné et a renoncé à la vengeance.
Le texte n’a toutefois pas volé haut. On y retrouve très peu d’images et une pauvreté poétique certaine. Mais dans l’ensemble l’oeuvre est sortie parfaite parce que la voix de Bedjine l’a élevée jusqu'aux cimes d’une musique mélancolique, touchante, qui bouleverse et qui doit faire couler des larmes.
N’empêche que l’artiste doit donner un coup de balai à un certain visuel.
De la pub gratuite
Faire partie du cercle des grands artistes exigent tout un “package.” Le talent est certes un atout important, mais pourvoir transmettre des émotions au public, capable de l’acquérir à la cause chantée, capable de le faire pleurer de joie ou de tristesse sont tous aussi indispensables. L’un comme l’autre. Bedjine a déjà confirmé qu’elle possède ces préalables. Elle a une présence sûre sur scène, à en croire les extraits de vidéo de ses prestations que j’ai eu le privilège de voir. Toutefois, elle joue dans la ligue des amateurs quand dans son paraitre elle est comme un panneau de pub pour des marques de qui elle ne tire aucun avantage. Dans plusieurs de ses vidéoclips elle affiche, sans discrétion, des marques de prêt-a-porter. Et elle a récidivé dans celle magistralement réalisée et bien éditée de “Tout va bien.” Un artiste n’a rien à prouver quand aux possibilités de se procurer des marques de renom. S’il réussit dans son activité, cela doit être un acquis. On a pas pas à montrer un acquis. Il est un fait. Si une marque doit apparaitre dans une vidéo, elle doit être l’objet d’un contrat de publicité comme le font tous dans le monde de la célébrité.
En attendant que de pareilles imperfections soient corrigées, jouissons de la perfection offerte dans “Tout va bien.” Cinq jours après la publication de la vidéo sur la chaîne officielle de Bedjine sur la plateforme Youtube, le nombre de vues a déjà dépassé les deux millions. Dans le monde de la musique haïtienne, c’est déjà un signe de succès! Une preuve que tout va bien pour Bedjine!
Gaspard DORÉLIEN, Master of Arts (MA)
vendredi 10 juin 2022
mardi 7 juin 2022
dimanche 5 juin 2022
vendredi 3 juin 2022
samedi 28 mai 2022
lundi 23 mai 2022
Yon avangou show cuisine ak Fatima a...
mercredi 18 mai 2022
Cooking with Fatima
mardi 29 mars 2022
Anons Fòmasyon PETIT DÉJEUNER par #ChefGaspard
mardi 22 février 2022
vendredi 4 février 2022
J’ai lu un Guillaume Musso et un Marie Vareille en même temps!
J’arrête de faire dans l’auto-flagellation. C’est vrai, j’aurais du terminer ces lectures, il y a fort,
fort longtemps. Je vous épargne les détails. Mais je suis quand même arrivé jusqu’au bout. Pas la peine de me morfondre sur la lenteur paresseuse qui m’a habité ces derniers mois. Deux douces histoires malheureuses qui ont quand même eu des fins merveilleuses où l’amour, la reconnaissance, l’amitié… ont triomphé. Deux auteurs, deux livres que je recommande sans sourciller.
Marie Vareille et Guillaume Musso ne sont pourtant pas dans la même ligue d’écrivains. Mais les deux histoires se valent. Même si les tons, les styles et les genres sont différents. Je ne suis pas entrain de comparer les deux récits. Loin de moi cette intention. Elle serait odieuse.
La première est une plume sûre qui se construit, avec un certain succès. Le second est l’écrivain français le plus actuellement. Ceci, depuis dix années consécutives et qui compte à son actif près de 20 romans, dont je me suis promis de lire. Tous. D’ailleurs, “Seras-tu là?” est le 5e que j’ai lu. Après avoir été séduit et même happé par “Central Park” (paru en 2014), je me suis promis de lire tous les romans de l’auteur star français, et c’est ce que je fais depuis le mois d’août dernier, mais dans l’ordre chronologique de leur publication. Après “Central Park”, j’ai lu “Skidamarink”, son tout premier (paru en 2001); “Et après” (2003); “Sauve-moi” (2005) et “Seras-tu là” (2005).
Celui que je commence aujourd’hui même, est le 5e roman de de Musso. C’est un titre ringard, simple, trop ordinaire comme “Sauve-moi”, “Seras-tu là”… Il faudrait un jour que je sache pourquoi la plus part des titres des œuvres de cet auteur qui respire le succès volent aussi bas?
N’était-ce que pour le nom “Guillaume Musso”, j’aurais jamais, jamais (deux fois) acheté un roman titré “Parce que je t’aime”. Pourtant, c’est ce titre qui va m’accompagner à partir d’aujourd’hui. Mais heureusement que je n’avais pas fait attention aux titres. Car toutes les histoires de l’auteur que j’ai dévorées, rapidement ou très lentement, valaient le temps (précieux) que je leur ai accordé. Des histoires toutes empreintes d’un fort soupçon d’humanité. Les valeurs existentielles y sont remises en question, éprouvées… mais les bonnes finissent toujours par remporter la palme d’or. Je me renouvelle la promesse de lire tous ses livres comme je l’ai fait et le ferai encore et encore pour Dan Brown!
Quand à Marie Vareille, c’est une encre sûre qui fera tache dans la littérature moderne française. Je vais incessamment aussi me procurer ses autres romans. En attendant, j’ai pris un plaisir sain, énorme et constant à arpenter toutes les pages de ce titre rocambolesque “La vie rêvée des chaussettes orphelines.”
Petite anecdote! Dans cette aventure, j’ai été fortement secoué par un dénouement inattendu qui fait peser lourdement la qualité de l’histoire. Si vous tentez cette lecture, allez-y jusqu’au bout. Car ce rebondissement vous fera rire et pleurer en même temps. Quelque soit la posture que vous adopterez, vous conviendrez avec moi que c’est une histoire construite adroitement du début jusqu’à la fin. Il n’y a pas eu de fin mal improvisée. Même si un ordre certain a carburé le fil du récit, mais ce n’est point un travail guindé par un plan trop parfait jusqu’à tuer le plaisir des petits débordements qui ne nuisent jamais aux lecteurs assidus. Déjà à cette seule lecture, je peux me permettre de conclure que Marie Vareille est une auteure méthodique qui maîtrise les règles de l’art! Celui d’écrire! Bien entendu!
Je ne vais pas vous “spoiler” en vous comptant ce dont parlent ces deux romans, mais si vous avez fait des livres des amis, vous adorerez compter ces deux titres parmi vos bons et mêmes très bons amis!
Bonne aventure!