dimanche 19 avril 2020

Le pain de l'instruction à même le sol

École Nationale Claire Heureuse / Infrastructure
Reportage réalisé le 10 octobre 2006

L'absurde, l'inimaginable, l'inconcevable... deviennent des composantes liées au quotidien haïtien. En 2006, dans la capitale de la première République noire du monde, des élèves de l\école nationale qui porte le nom de l\épouse du père de la patrie, s 'asseyent à même le sol pour recevoir le pain de l'instruction. Les inspecteurs du MENFP ont-ils rendu visite même une fois à cette institution? Dure réalité haïtienne.

Nadia, l’innocence volée à 9 ans

On l’appellera Nadia. Car elle redoute amèrement d’être reconnue. Elle a été violée le jour de la Noël. Le 25 décembre 2010. Nadia avait 9 ans. L’âge qui portait toute son innocence.  C’était par un “bienfaiteur” canadien venu apporter des jouets et de l’aide à l’orphelinat où sa mère l’avait abandonnée quand elle avait 3 mois. Vous pensez avoir déjà vécu l’enfer? Lisez d’abord l’histoire de Nadia, voguant avec moult  dérives sur le tumultueux fleuve de la vie en Haïti.

La pornographie et les enfants : un mauvais ménage

Article rédigé le 25 mars 2005

À Port-au-Prince, les magazines pornos se vendent dans les rues, à côté des établissements scolaires, sur les places publiques... Ecoliers, adolescents..., tout le monde peut avoir accès, quand il le veut, à une séance de photos XXX. Les premières victimes de la pornographie sont les enfants et les adolescents. 

Oh ! Sanatorium...

Reportage réalisé le 24 mars 2006

Le sanatorium de Port-au-Prince manque de tout pour être un centre hospitalier. Pourtant, on y soigne des patients atteints de maladies pulmonaires. La formule: bonne foi et amour des médecins et du personnel soignant. Petite visite dans le grand sanatorium de Port-au-Prince, à l'occasion de la journée mondiale de la tuberculose. Bienvenue dans l'incubateur de microbe de Carrefour-Feuilles!

Hôtel Simbi Continental, une regrettable déchéance

Reportage réalisé le 16 mai 2007

C'était un fief du groupe Scorpio. Cette formation musicale durant les années 80 jouait tous les dimanches à l'hôtel Simbi Continental. C'était surtout un grand hôtel avec une cour boisée, fleurie, gazonnée et dotée d'une grande piscine. Pris d\'assaut par quelques centaines de personnes à la chute de Jean-Claude Duvalier en février 1986, l'hôtel Simbi Continental, situé entre Martissant 25 et Fontamara 27, est aujourd'hui une énorme poche de misère. Bétonnée.

Paroles tafia

Ils descendent. Ils accélèrent. Qu’est-ce je ne donnerais pas pour pouvoir lire dans la tête de chaque conducteur qui dévale l’autoroute de Delmas. Sont-ils heureux? Ils vont où par cette nuit noire comme de l’encre? Il y a-t-il quelqu’un qui les attend avec impatience à la maison? Vont-ils danser ce vendredi soir? Sûrement pas! S’ils descendent, peut-être qu’ils ne vont pas que danser. Ils ne vont pas se recréer sainement. En bas, c’est la prostitution. En bas, ce sont les serveuses, toutes, les mêmes hauts et les mêmes bas, aguicheuses à souhait. Des prostituées qui ne disent pas leur nom. Je déteste les excuses. Mais, il paraît qu’elles n’ont pas tellement le choix. C’est soit la prostitution de classe soit crever de faim.

“What a wonderful world”

J’ai descendu les vitres. L’air, au dehors, par cette nuit de lundi d’avril, n’était pas très frais. Mais la vitesse de mon déplacement le rendait assez agréable. J’étais content de partager avec la rue, les notes agréables de “What a wonderful world”, la chanson mythique du grand jazzman Afro-américain, Louis Armstrong, que crachaient avec rage de plaisir les haut-parleurs enroués de mon “Apye pi mal”.

jeudi 16 avril 2020

#LAlchimiste, guide vers sa légende personnelle


Je viens de rattraper un grand retard de lecture. Il y a des classiques de la littérature, si on ne les lit pas, on est indigne de s’octroyer l’étiquette de lecteur. L’Alchimiste, du célèbre écrivain brésilien, Paulo Coelho fait dignement parti de ces “must” de la lecture.

lundi 13 avril 2020

Lire pour se libérer du confinement


Les jours se ressemblent tellement, que même les dimanches ne sont plus beaux. Ils n’ont plus aucune odeur particulière. Tous les jours se ressemblent. Tous apportent les mêmes monotonies dans cette vie, désormais, emmurée. Coronavirus oblige. Il m’a fallu trois semaines à me battre contre l’ennui pour me rappeler que du confinement je pouvais me libérer. Lire! Pour la première fois de ma vie, j’ai lu trois livres en entier, la moitié d’un quatrième et le quart d’un cinquième dans moins de huit jours. Depuis, je sors, je monte les avions. Rome, Barcelone, New York, Paris… ne sont plus pour moi des villes fantômes interdites.