vendredi 4 février 2022

J’ai lu un Guillaume Musso et un Marie Vareille en même temps!

 J’arrête de faire dans l’auto-flagellation. C’est vrai, j’aurais du terminer ces lectures, il y a fort,


fort longtemps. Je vous épargne les détails. Mais je suis quand même arrivé jusqu’au bout. Pas la peine de me morfondre sur la lenteur paresseuse qui m’a habité ces derniers mois. Deux douces histoires malheureuses qui ont quand même eu des fins merveilleuses où l’amour, la reconnaissance, l’amitié… ont triomphé. Deux auteurs, deux livres que je recommande sans sourciller.  


 


Marie Vareille et Guillaume Musso ne sont pourtant pas dans la même ligue d’écrivains. Mais les deux histoires se valent. Même si les tons, les styles et les genres sont différents. Je ne suis pas entrain de comparer les deux récits. Loin de moi cette intention. Elle serait odieuse. 

La première est une plume sûre qui se construit, avec un certain succès. Le second est l’écrivain français le plus actuellement. Ceci, depuis dix années consécutives et qui compte à son actif près de 20 romans, dont je me suis promis de lire. Tous. D’ailleurs, “Seras-tu là?” est le 5e que j’ai lu. Après avoir été séduit et même happé par “Central Park” (paru en 2014), je me suis promis de lire tous les romans de l’auteur star français, et c’est ce que je fais depuis le mois d’août dernier, mais dans l’ordre chronologique de leur publication. Après “Central Park”, j’ai lu “Skidamarink”, son tout premier (paru en 2001); “Et après” (2003); “Sauve-moi” (2005) et “Seras-tu là” (2005).


Celui que je commence aujourd’hui même, est  le 5e roman de de Musso. C’est un titre ringard, simple, trop ordinaire comme “Sauve-moi”, “Seras-tu là”… Il faudrait un jour que je sache pourquoi la plus part des titres des œuvres de cet auteur qui respire le succès volent aussi bas? 


N’était-ce que pour le nom “Guillaume Musso”, j’aurais jamais, jamais (deux fois) acheté un roman titré “Parce que je t’aime”. Pourtant, c’est ce titre qui va m’accompagner à partir d’aujourd’hui. Mais heureusement que je n’avais pas fait attention aux titres. Car toutes les histoires de l’auteur que j’ai dévorées, rapidement ou très lentement, valaient le temps (précieux) que je leur ai accordé. Des histoires toutes empreintes d’un fort soupçon d’humanité. Les valeurs existentielles y sont remises en question, éprouvées… mais les bonnes finissent toujours par remporter la palme d’or. Je me renouvelle la promesse de lire tous ses livres comme je l’ai fait et le ferai encore et encore pour Dan Brown! 


Quand à Marie Vareille, c’est une encre sûre qui fera tache dans la littérature moderne française. Je vais incessamment aussi me procurer ses autres romans. En attendant, j’ai pris un plaisir sain, énorme et constant à arpenter toutes les pages de ce titre rocambolesque “La vie rêvée des chaussettes orphelines.”


Petite anecdote! Dans cette aventure, j’ai été fortement secoué par un dénouement inattendu qui fait peser lourdement la qualité de l’histoire. Si vous tentez cette lecture, allez-y jusqu’au bout. Car ce rebondissement vous fera rire et pleurer en même temps. Quelque soit la posture que vous adopterez, vous conviendrez avec moi que c’est une histoire construite adroitement du début jusqu’à la fin. Il n’y a pas eu de fin mal improvisée. Même si un ordre certain a carburé le fil du récit, mais ce n’est point un travail guindé par un plan trop parfait jusqu’à tuer le plaisir des petits débordements qui ne nuisent jamais aux lecteurs assidus. Déjà à cette seule lecture, je peux me permettre de conclure que Marie Vareille est une auteure méthodique qui maîtrise les règles de l’art! Celui d’écrire! Bien entendu!


Je ne vais pas vous “spoiler” en vous comptant ce dont parlent ces deux romans, mais si vous avez fait des livres des amis, vous adorerez compter ces deux titres parmi vos bons et mêmes très bons amis!


Bonne aventure!


Gaspard Dorélien