vendredi 23 juillet 2021

Central Park de Guillaume Musso, un petit bijou de roman

Guillaume Musso n’écrit pas. Il raconte une histoire. Son style léger est une attrape-souris. Ça vous captive et si la vie était une lecture sans fin, on ne détacherait ni les yeux, ni le nez, ni l’esprit du livre pas avant d’avoir lu la dernière phrase. J’ai été captif de Central Park une semaine durant. Malgré les nombreux chats qui m’attendaient au quotidien pour se faire fouetter. J’ai terminé le livre assez tard. J’y ai passé 5 jours. Mais je regrette de l’avoir terminé aussi tôt. J’ai dormi avec l’histoire qui continuait derrière mes paupières closent et me réveillais toujours avec l’impatience de reprendre l’aventure. C'est le type de roman qui inspire tous les plaisirs du monde dans sa lecture, C'est un vrai bijou de roman.


Central Park est l’histoire palpitante d’Alice, une flic parisienne qui se réveille un matin sur un banc à Central Park, menottée à un homme qu'elle ne connait pas, un jazzman, un pianiste. La veille elle se rappelle avoir été à Paris et le musicien soutient avoir été à Dublin. Les deux ne peuvent s’expliquer cet accrochage et ce dépaysement.

Pourtant, ils vont devoir enquêter ensemble, avec le peu d’indices disponibles, pour découvrir le comment et le pourquoi de cette rocambolesque situation. 


Dans ce roman paru en 2014, Guillaume Musso, l’auteur le plus lu en France depuis dix années consécutives, ne fait pas dans le prévisible. C’est un défi imposé au lecteur de prévoir les dénouements du jeu de piste de l’enquête des deux protagonistes. De surprise en surprise, l’aventure se dessine créant à chaque fin de chapitre cette impatience de découvrir la suite de la dernière surprenante révélation.


C’est un roman policier qui se laisse lire avec tout le charme d’une écriture simple, alerte et magique. 

Je résiste à l’idée d’être ce “spoiler” taquin. Je vous laisse le plaisir de découvrir, page par page, ce bijou que constitue ce beau roman. 


Le 19e roman de cet auteur, que j’ai découvert assez tard, sortira en septembre 2021. D’ici là, j’espère avoir le temps d'en dévorer plusieurs autres. 

Vous ne souffrirez pas que je vous recommande vivement la lecture de Central Park. Bonne captivité déjà!


Son premier roman porte un titre que je n’arrive même pas à bien prononcer, voir retenir. Mais le sujet parle de la Joconde, du Louvre. Les mêmes thématiques du mythique roman (Da Vinci Code) de l’auteur qui a gardé prisonnier, mes yeux et mon esprit, de février à octobre 2019: Dan Brown. Je devrais commencer par la lecture de “Skidamarink”, paru en 2001, aux éditions Anne Carrière. Ce roman n’a pas connu assez de succès à sa sortie. Mais la vie veut qu’on traverse d'abord le désert avant de prendre quartier dans l’oasis. Il a aujourd'hui à son compteur plus de 32 millions d’exemplaires de ces romans vendus.


Je vais tenter de fabriquer un commencement. Je commence dans quelques heures la lecture de “Skidamarink.” Si ce dernier est de la même trempe que Central Park, j’aurai 16/17 romans à éventrer dans les prochains mois. Promesse d’un lecteur effarouché!


Gaspard Dorélien

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