Je n’ai pas eu à réinventer la roue. J’ai lu le livre en 24 heures et j’ai été comme métamorphosé. J'ai mûri, aimé davantage, pardonné. Et je m’apprête, À l'instar de Camille, la protagoniste principale du roman “Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une”, de Raphaëlle Giordano, à restituer ce que j’ai appris. Pas dans ce compte rendu de lecture. Bien entendu!
Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une est un roman écrit par une femme, pour les femmes. Que les foudres des féministes trop ailées ne me terrassent pas, mais il existe bien une littérature féminine. Avec des sujets éminemment féminins et écrit dans le langage qui ne devrait appâté que les femmes, au regard des construits que la société a forgé pour le deuxième sexe. Mais, définitivement après avoir découvert en 2022 la magie de la littérature “girly” avec Virginie Grimaldie, j'ai décidé de m'affranchir des préjugés masculins et de m'y plonger. Deux catégories de personnes devraient s’y verser: toutes les femmes et les hommes intelligents.
Bien loin d’une histoire faite de paillettes et de prince charmant (que Dieu me préserve de certaines foudres), “Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une”, est un véritable ouvrage de reconstruction de soi, d'atteinte du bonheur, de lâcher-prise, de soulagement par le pardon et du concept de "hâte-toi lentement".
À travers l’histoire d’une femme, Camille, aidée d’un “routinologue”, nommé Claude, on a le loisir de suivre étape par étape comment l’on peut arriver à changer notre routine maladroite, étriquée par toutes les vicissitudes de l’existence, à une vie épanouie dans son couple, renouer avec son enfant et ressusciter un rêve oublié pour en faire le pivot de sa vie transformée.
C’est un livre avec des dialogues, un poil, clichés, et quelques invraisemblances, mais au bout de la ligne, c’est un merveilleux livre que nous a sorti Raphaëlle Giordano. Une bouffée d’espoir dans l’exigeante et fugace réalité à l’ère de la réussite que tout le monde affiche sur les réseaux sociaux et où tout les monde est bon ou est la victime de l’autre.
Je l’ai lu en 24 heures. En fait, 32 heures pour être précis. Et c’est jusqu’à présent, ma meilleure lecture, mon meilleur investissement de temps en littérature du deuxième sexe depuis le 1e janvier 2024.
Je le recommande vivement. Et vous me ferez savoir si, oui ou non, vous allez, vous aussi restituer aux autres une partie de la nouveauté qui émaille votre vie. Seuls ceux et celles qui arriveront à la fin du 35e chapitre saisiront pleinement ma pensée. Bonne immersion!
Gaspard DORÉLIEN, MA
Ottawa
19h19
15.02.24
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