A propos

mercredi 11 décembre 2024

Oh my Gad!



Il n’a plus ses cheveux. Les seuls qui lui restent sont tous blancs. Pire, il est plus chauve qu’avant! Le temps ne l’a pas épargné. Ce n’est plus le Gad que je regardais dans Papa est en haut… Le temps s’est bien foutu de lui. Mais! Mais, son humour est resté intact!

Le mercredi 11 décembre 2024, au Centre Bell, au cœur de Montréal, Oh my Gad!



J’ai ri jusqu’aux larmes! Et j’ai pleuré aussi quand il a parlé de son rêve de devenir comédien. Il est resté cet humoriste qui me donnait le hoquet à force de rire.


Devant l’écran de mon PC, sur YouTube, je me marrais en 2012. Depuis, je ne le ratais pas. J’ai vu tous les extraits ou spectacles entiers disponibles sur toutes les plateformes ou sur Canal. J’ai vu tous ses films ou séries. Et j’ai toujours rêvé d’assister, en vrai, à l’une de ses représentations. On l’avait annoncé en Haïti après Rachid Badouri et tous les autres. Mais j’imagine que ça n’a pas pu être possible. Il n’est jamais allé en Haïti. Mais quel bonheur de le trouver au Canada!


Il est devenu philosophe. Ou plus. Il prône l’union. Ou davantage. Mais, pendant ces deux heures, il a surtout fait l’apologie du délire. Il a poussé les limites de l’imaginaire et en a fait son terrain de jeu.

Avec Gad, on ne voit ni ne sent le temps filer.



Il change de sujet aussi souvent qu’il le désire. Il improvise dans ses interactions avec le public et donne des répliques aussi parfaites que celles inscrites dans son script.


Une charmante Haïtienne qui a partagé le siège 7 d’à côté du mien, à la sortie de la porte 14, a crié sans retenue : “Gad, c’était BON!” Un cri sincère qui témoigne d’une très haute satisfaction!

Oh my Gad!


Gaspard Dorélien, MA

Montréal, 

11.12.24

23h23



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