A propos
jeudi 30 décembre 2021
Kòman w ka prepare SOUP JOUMOU nan inèdtan
samedi 25 décembre 2021
KREMAS WONM REZEN 2
mercredi 22 décembre 2021
Bonbon chokola pou Nwèl la (#Christmas's #chocolate #cookies)
lundi 20 décembre 2021
Resèt JAMBON DE NOËL la!
dimanche 12 décembre 2021
Resèt fasil Cotelette de porc
jeudi 9 décembre 2021
Te mirak pou w boule grès nan vant ou ak nan tout kò w
mardi 7 décembre 2021
lundi 6 décembre 2021
Resèt KE BÈF Jamaican's Oxtail
jeudi 2 décembre 2021
PIRE PIMAN Kòman n ka prepare l epi konsève l nan boka l
mercredi 1 décembre 2021
dimanche 28 novembre 2021
Pentad woti
jeudi 25 novembre 2021
dimanche 21 novembre 2021
Paske se pijon, goutez la ap danse!
mercredi 17 novembre 2021
Poitrine de dinde farcie
mardi 16 novembre 2021
Pen ak Hot dog à l'Haïtienne
dimanche 14 novembre 2021
Pòmdetè anba fou lòt nivo!
vendredi 12 novembre 2021
2 fason ou ka fè Hot Dog fri koupe dwèt
jeudi 11 novembre 2021
Krèm grenadya nan kèp
mardi 9 novembre 2021
2 lòt fason ou ka fè BANNAN FRI trè bon! Koupe dwèt!
lundi 8 novembre 2021
Manje moun ak soulye talon! Steak+mashpotatoes+Asperges
dimanche 7 novembre 2021
Récette facile et rapide Boeuf brocoli
vendredi 5 novembre 2021
Patat ak lèt yon lòt fason
mardi 2 novembre 2021
Récette facile du BOUILLON PÊCHEUR
lundi 1 novembre 2021
Resèt ak zonyon koupe dwèt
dimanche 31 octobre 2021
Desè grenadya pou w fè pou gason sitou
vendredi 29 octobre 2021
Petit déjeuner au lit pou vire tèt cheri a
mercredi 27 octobre 2021
Zèl poul fri san luil fried chicken wings
mardi 26 octobre 2021
Resèt JI LAM VERITAB pou rechaje batri nou
lundi 25 octobre 2021
Pla spesyal pou w vire lòlòj mari w osnon madanm ou
vendredi 1 octobre 2021
jeudi 30 septembre 2021
dimanche 26 septembre 2021
mardi 21 septembre 2021
Menu # 1 pou Boîte à lunch pou timoun al lekòl, pou granmoun al travay
lundi 20 septembre 2021
SANDWICH pou moun ki pa manje vyann
jeudi 16 septembre 2021
mardi 14 septembre 2021
Manje k ap ede w oule grès
jeudi 9 septembre 2021
Poulè yon lòt fason ki vrèman bon
mardi 7 septembre 2021
FILÈ PWASON anba fou
dimanche 5 septembre 2021
Croquettes de pomme de terre
samedi 4 septembre 2021
vendredi 3 septembre 2021
Resèt VYANN BÈF anba fou
dimanche 29 août 2021
Pwomès de Gessica Geneus, une profondeur insoupçonnée
Elle n’a certainement pas la voix qui chatouille les tympans comme les battements d'ailes d'une colonie de papillons. Mais force est de reconnaître que “Pwomès” de l’album"Ase" de la désormais réalisatrice confirmée, Gessica Geneus, peut toucher les âmes sensibles à la bonne musique et aux paroles chargées de sens.
C’est une guitare sèche qui réhausse la voix de celle qui, peut-être, ne s’essaiera plus dans la voie des accords et des notes rebelles. Car depuis la sortie de cet album en 2018, la voix chantante de l’artiste s’est tue.
Quid de “Pwomès”?
C’est une affirmation de l’existence, de soi, de ses rêves… Une promesse faite à cette vie que l’on est maître et maîtresse de notre destin. Un grand élan de positivisme! Un droit
d’honneur fait au fatalisme et à la médiocrité.
Un message lancé dans une Haïti où on ne peut espérer que le pire. Mais les résultats positifs obtenus sont les fruits de durs labeurs. Une leçon que devrait retenir ceux et celles qui attendent, les bras croisés, le succès et la gloire.
Si on se laisse bercer par la mélodie et les paroles martelées avec tant de tendresse, on pourrait, même exigeant étant, aimer ou même adorer la voix de Gessica. Surtout dans “Pwomès.”
Moi, j’estime que la musique de Gessica Geneus est artinasale, donc authentique et pure,” argue Carla Léonard. Ce sont en effet, des instruments classiques, tambour, guitare sèche de la musique haïtienne qui irriguent la trame musicale de l’artiste.
Ses textes ne sont pas de l’abracadabra ou une expression narcissique de soi. Tout l’album parle des sens profonds de la vie, de l’amour et d’Haïti.
“Pwomès,” est à écouter. Même plusieurs fois de suite. Je vous fais la promesse que vous vous rendrez compte de toute la profondeur du morceau.
Lien pour écouter le morcEAU "Pwomès"
Resèt spesyal pou w fè cheri a plezi
mercredi 25 août 2021
vendredi 20 août 2021
Yon resèt avwàn+pòm, w ap kontan manje nan maten
mercredi 18 août 2021
GÂTEAU AU GRENADIA : recette rapide et facile
mardi 17 août 2021
Le marché de la photographie en Haïti-Intervention de Gaspard D. à l'UEH
Existe-t-il un marché de la #Photographie en Haïti? Intervention de #GaspardDorélien à l'IERAH (UEH)
à l'occasion de la journée mondiale de la photographie
lundi 16 août 2021
dimanche 15 août 2021
Fromage LA VACHE QUI RIT, Kòman w ka fè lakay ou
jeudi 12 août 2021
Jus vitaminé pour combatre la fatigue
lundi 9 août 2021
Gratiné de poulet (yon bon lòt fason pou manje poulè)
vendredi 6 août 2021
Konfiti bètrav
jeudi 5 août 2021
Resèt orijinal TABLÈT PISTACH
mercredi 4 août 2021
Poulpe sauté à l'ail
“Skidamarink” de Guillaume Musso, un “happy end” trop classique
Heureusement que j’avais commencé l’aventure avec “Central Park”. Ce dernier a été publié en 2014, tandis que “Skidamarink” a été son premier roman, publié en 2001. L’intrigue de départ c’est du lourd. Mais le “happy end” a complètement ralenti les battements de mon cœur. Une fin, à mon goût, trop classique pour une histoire partie sur des obstacles aussi pharaoniques.
“Skidamarink” est le titre d’une comptine Anglo-saxone. Cette chanson que presque tous les Anglais ont écouté du fond de leur berceau a été au cœur d’un mystère que devraient élucider les quatre protagonistes principaux de ce “thriller.”
De quoi parle “Skidamarink,” le roman qui n’avait pas pourtant annoncé le succès fulgurant du romancier préféré des Français, Guillaume Russo?
“À quelques mois des élections américaines, deux événements bouleversent le monde : le vol de La Joconde et l’enlèvement de l’homme d’affaires américain George Steiner, dont la firme règne en maître sur l’industrie de l’informatique et du multimédia.
Quatre personnes, qui ne se connaissent pas, reçoivent un morceau de la toile, accompagné d’une carte portant au recto une citation, au verso une convocation à un mystérieux rendez-vous dans une petite église de Toscane : Magnus Gemereck, célèbre professeur de génétique , d’origine russe mais naturalisé américain ; Vittorio Carosa, prêtre italien luttant pour ne pas perdre la foi ; Barbara Weber, femme d’affaires arriviste ; et Theo MacCoyle, le narrateur, ex-avocat franco-américain aujourd’hui retiré en Bretagne, malgré son jeune âge…
Tous les quatre vont ainsi se rencontrer et tenter, seuls, de résoudre cette affaire : que signifie ce vol spectaculaire ? Qui est le mystérieux expéditeur des paquets ? Et pourquoi les a-t-il choisis, eux ?"
Le narrateur est l’avocat Theo MacCoyle, un personnage qui, au départ, était loin d’être celui que l’on garderait au chaud dans son cœur. Il n’en est pas moins pour les trois autres. Mais avec l’évolution de l’histoire, on apprendra à tolérer et même à aimer plusieurs d’entre eux.
Comme eux de leurs côtés, le lecteur prendra plaisir à plonger, tête baissée, dans l’histoire de chacun d’eux. Leur intelligence largement au dessus de la moyenne et les particularités de chacun d’eux, mise en commun leur permettra de résoudre les mystères qui leur a été imposé. Comme des sauveurs, des héros du monde moderne, le généticien, la très jolie femme d’affaire, le prêtre et l’avocat, qui représentent chacun un pilier de l’univers sociétal occidental, seront obligés de dépasser leurs clivages, leurs aprioris pour résoudre des problèmes tombés sur leur dos, du jour au lendemain.
C’est un roman qui vend un idéalisme d’un monde occidental qui veut combattre un individualisme féroce et placer la morale au coeur des progrès scientifiques dans les domaines de la génétique et de la politique américaine, très dominés par les richissimes gourous du monde des affaires.
Nos quatre héros ont bien réussi leur mission. Mais pas sans grandes difficultés. Ce qui a beaucoup aidé à corser l’histoire qui trainait du pied au départ. Certains dénouements et naissances de complicités de certains personnages ont été assez prévisibles. La fin heureuse, moins. Mais caricaturale. Ce qui n’empêche pas au livre de mériter les heures de lecture qu’il exige pour le refermer. J’entame de ce pas le troisième roman de Guillaume Musso. “Et après…” un titre qui ne dit rien, n’invoque rien et qui ne promet absolument rien. J’espère seulement que l’histoire vaudra ce volume de pages plus important que les deux romans que mes yeux ont déjà abattus. On verra “après”.
mardi 3 août 2021
Kòman yo prepare #poulpe #chatwouj #octopus
dimanche 1 août 2021
Limonad spesyal pou netwaye san nou
samedi 31 juillet 2021
Resèt TASO DEND ayisyen an 100%
vendredi 30 juillet 2021
Ji jenjanm + anana + sitwon
mardi 27 juillet 2021
Resèt byen fasil TABLÈT WOWOLI
TABLÈT WOWOLI se tablèt prefere anpil anpil moun, vin gade kòman w ka reyalize pwòp tablèt wowoli pa w, lakay ou!
Videyo a ap lage a 6zè boul sou chèn #Youtube #GaspardDorélien an.
lundi 26 juillet 2021
Salad tomak ak filè pwason
samedi 24 juillet 2021
vendredi 23 juillet 2021
Central Park de Guillaume Musso, un petit bijou de roman
Guillaume Musso n’écrit pas. Il raconte une histoire. Son style léger est une attrape-souris. Ça vous captive et si la vie était une lecture sans fin, on ne détacherait ni les yeux, ni le nez, ni l’esprit du livre pas avant d’avoir lu la dernière phrase. J’ai été captif de Central Park une semaine durant. Malgré les nombreux chats qui m’attendaient au quotidien pour se faire fouetter. J’ai terminé le livre assez tard. J’y ai passé 5 jours. Mais je regrette de l’avoir terminé aussi tôt. J’ai dormi avec l’histoire qui continuait derrière mes paupières closent et me réveillais toujours avec l’impatience de reprendre l’aventure. C'est le type de roman qui inspire tous les plaisirs du monde dans sa lecture, C'est un vrai bijou de roman.
Central Park est l’histoire palpitante d’Alice, une flic parisienne qui se réveille un matin sur un banc à Central Park, menottée à un homme qu'elle ne connait pas, un jazzman, un pianiste. La veille elle se rappelle avoir été à Paris et le musicien soutient avoir été à Dublin. Les deux ne peuvent s’expliquer cet accrochage et ce dépaysement.
Pourtant, ils vont devoir enquêter ensemble, avec le peu d’indices disponibles, pour découvrir le comment et le pourquoi de cette rocambolesque situation.
Dans ce roman paru en 2014, Guillaume Musso, l’auteur le plus lu en France depuis dix années consécutives, ne fait pas dans le prévisible. C’est un défi imposé au lecteur de prévoir les dénouements du jeu de piste de l’enquête des deux protagonistes. De surprise en surprise, l’aventure se dessine créant à chaque fin de chapitre cette impatience de découvrir la suite de la dernière surprenante révélation.
C’est un roman policier qui se laisse lire avec tout le charme d’une écriture simple, alerte et magique.
Je résiste à l’idée d’être ce “spoiler” taquin. Je vous laisse le plaisir de découvrir, page par page, ce bijou que constitue ce beau roman.
Le 19e roman de cet auteur, que j’ai découvert assez tard, sortira en septembre 2021. D’ici là, j’espère avoir le temps d'en dévorer plusieurs autres.
Vous ne souffrirez pas que je vous recommande vivement la lecture de Central Park. Bonne captivité déjà!
Son premier roman porte un titre que je n’arrive même pas à bien prononcer, voir retenir. Mais le sujet parle de la Joconde, du Louvre. Les mêmes thématiques du mythique roman (Da Vinci Code) de l’auteur qui a gardé prisonnier, mes yeux et mon esprit, de février à octobre 2019: Dan Brown. Je devrais commencer par la lecture de “Skidamarink”, paru en 2001, aux éditions Anne Carrière. Ce roman n’a pas connu assez de succès à sa sortie. Mais la vie veut qu’on traverse d'abord le désert avant de prendre quartier dans l’oasis. Il a aujourd'hui à son compteur plus de 32 millions d’exemplaires de ces romans vendus.
Je vais tenter de fabriquer un commencement. Je commence dans quelques heures la lecture de “Skidamarink.” Si ce dernier est de la même trempe que Central Park, j’aurai 16/17 romans à éventrer dans les prochains mois. Promesse d’un lecteur effarouché!
jeudi 22 juillet 2021
Sandwich poulè
lundi 19 juillet 2021
Recette facile de poivrons farcis
samedi 17 juillet 2021
Tartare de thon
vendredi 16 juillet 2021
jeudi 15 juillet 2021
mercredi 14 juillet 2021
Salade de thon
mardi 13 juillet 2021
Nouilles sautées aux légumes et blanc de poulet
samedi 10 juillet 2021
Bonbon avoine (Galettes d'avoine) pou pa pran pwa
vendredi 9 juillet 2021
mardi 6 juillet 2021
lundi 5 juillet 2021
dimanche 4 juillet 2021
Cocktail RHUM SOUR
jeudi 1 juillet 2021
mardi 29 juin 2021
Smoothie pou boule grès vant
lundi 28 juin 2021
Pancake avoine pou w pèdi pwa
samedi 26 juin 2021
Pat ak filè pwason koupe dwèt#Fettuccine + filet de poisson
mercredi 23 juin 2021
Soupe détox pou kase vant epi pou w gen bèl po
mardi 22 juin 2021
samedi 19 juin 2021
vendredi 18 juin 2021
jeudi 17 juin 2021
vendredi 11 juin 2021
mardi 8 juin 2021
“Nwèl san ou” penser à Noël en juin
Je suis conformiste. Mais sûrement pas en tout. J’adore écouter des chansons de Noël. Pas que durant la période de fin d'année. Nous sommes en juin. Mais l’une des chansons qui remuent tout mon être depuis une semaine est “Nwèl san ou,” interprétée superbement par Judith et Roosevelt Jean Noël, du groupe évangélique, Alabanza. C’est la même rengaine à chaque écoute, un tressaillement me prend des cheveux aux orteils et finit en larmes.
Capture d'écran de la vidéo de la chanson "Nwèl san ou" montrant Roosevelt et Judith |
Elle aura 23 ans en décembre. “Nwèl san ou” était sortie quatrième à l’édition de 1998 de la compétition “Konkou chante Nwèl,” de la mythique station de télévision haïtienne de la mi-des années 90, Télémax. C’est toute l’insouciance, la nostalgie, les jours heureux de ma vie de jeune universitaire frais et moulu que cette chanson, écoutée en boucle depuis une semaine, éveille en moi. À cela, s’ajoute le ton mélancolique du morceau. Ma plus grande faiblesse est une musique mélancolique. Je ne pleure jamais. Sauf sur ces types de chanson. Je n’ai pas d’explication nette. Mais les larmes ruissellent dans mon coeur et sur mes joues à chaque lecture de cette chanson de Noël, en plein mois de juin.
Ce n’est absolument pas parce que j’ai l’esprit à la fête. Loin de là. D’ailleurs ceux et celles qui se sont réclamés “bandits légaux,” de par leur méchanceté et leur incompétence suraiguë, ont tué, depuis des années, toute l’innocence de tout coeur haïtien qui penserait à la fête. Ces parodies de dirigeants, parce qu’ils ont été passifs et complices agissants du mal, des bandits armés rythment désormais la vie, sans joie, de nombre d’Haïtiens et d’Haïtiennes.
Je pense à Noël en juin, non pas que j’ai hâte que cette période arrive. J’écoute “Nwèl san ou,” non pas que je suis nostalgique d’une Noël passée loin d’une élue de mon coeur. J’écoute parce que j’aime ce frisson qui me traverse à chaque fois que les voix des deux talentueux chanteurs, de la clarinette et de la guitare de Yves Virgile… me titillent les tympans. Les paroles de cette chanson, écrites par le maestro Carly Joseph sont assez justes avec la signature pleurarde de la composition. Elles sont douces et pénibles à la fois. Toute cette émotion d’un temps que je ne revivrai peut-être plus jamais, me grise l’âme. Je suis peut être maso. Je répète ce mal encore et encore. Mais la chanson me fait voyager dans le temps. Ce temps où je restais scotcher devant mon téléviseur pour vivre le rêve festif que vendait Télémax à cette période de l’année. Je n’avais absolument rien pour fêter à cette époque. Je vivais la Noël, à travers ces chansons et l’ambiance qu’installait cette station de télévision dans les familles. Cette fête que seulement ceux-là et celles-là qui avaient les moyens, la vivait en vrai. Et comme il fallait. Je n’enviais personne. Je me contentais de l’immense bonheur spirituel que m’apportait les différentes chansons qui s’égrénaient sur mon petit écran. Je me nourrissais du ferme espoir que les moyens pour me mettre à la fête viendraient un jour.
“Nwèl san ou” m’arrache des larmes, parce que ce petit bonheur de rien du tout, n’est aujourd’hui qu’un lointain souvenir pour moi et pour tant d’autres Haïtiens et Haïtiennes. Il serait pour nous sans mesure si, en 2021, on pourrait, ne serait-ce qu’à moitié, replonger dans de pareilles ambiances. Sans être pessimiste, les perspectives de décembre 2021 sont pires que ce qu’on vit en juin sur ce bout de terre que les maîtres et maitresses de l’enfer ont acheté argent comptant.
La vie est devenue une absinthe, un fleuve rouge dégoulinant misère, insécurité et désespoir sous la présidence de cet arnaqueur de producteur de banane. Il est le digne héritier de ce vil personnage que nous comptons malheureusement parmi ceux-là qui ont été les premiers parmi nous. Quel haïtien, quelle Haïtienne, hors-mi ses complices et parrains, peut prétendre délecter les joies de la vie en Haïti en 2021?
Je suis loin de l’enfer instauré depuis peu sur cette terre par ces fossoyeurs du “Monsieur à la gueule qui pue” (#MesyeDjòlSalLa), mais je vis dans une peine sans nom, les malheurs qui tombent sur mes soeurs et frères haïtiens.
J’écoute en juin, cette chanson de Noël pour pleurer, pour conjurer mon mal du pays, pour aussi maudire ces agents de l’enfer qui prennent toute la place et nous rongent de l’intérieur comme de l'extérieur. Je pleure sur une chanson de Noël, en juin, pour que ces larmes deviennent des eaux en furie pour les emporter dans l’antre du diable.
Gaspard Dorélien